Aucune protection contre les accidents sur le chemin du bureau du médecin au travail

Kassel (jur). Après une visite chez le médecin dans la matinée, le trajet suivant pour se rendre au travail n'est généralement pas assuré contre les accidents. L’autre ne s’applique que si la suspension a duré au moins deux heures, a décidé le mardi 5 juillet 2016 du Tribunal social fédéral à Kasel (Az.: B 2 U 16/14 R)..
Ainsi, le BSG a licencié un ouvrier d'entrepôt de Bavière. Pour des raisons de santé, son sang doit être examiné trois à quatre fois par an. Il avait convenu avec son employeur qu'il se rendait chez le médecin le lendemain matin et qu'il venait ensuite au travail. Le jour de l'accident, il s'est aussi rendu à son généraliste le matin. Après 40 minutes, il est parti de là pour se rendre à son lieu de travail. Sur le chemin, il est entré en collision avec une voiture.

Selon le code social allemand, outre le travail proprement dit, la "voie directe de et vers le lieu d'activité" est couverte par une assurance-accidents. Après une jurisprudence constante de la BSG, les détours ne sont pas assurés de cette manière habituelle et la plus appropriée. Toutefois, le trajet pour se rendre au travail - par exemple après une nuit passée à l'extérieur de son propre domicile - peut également commencer à un "troisième lieu", si cela ne conduit pas à un chemin de travail excessivement long.
Mais en cas de litige, le cabinet du médecin n'était pas un tel "troisième lieu" et le chemin de là pour aller au travail n'était donc pas assuré, a jugé la BSG. Les juges de Kassel se sont référés à leur propre décision de 1998 (arrêt du 5 mai 1998, réf.: B 2 U 40/97 R). Par la suite, le séjour à la "troisième place" doit durer au moins deux heures..
Le Conseil des accidents de BSG est maintenant resté fidèle à cela. Sinon, il n'est pas possible de faire des détours non assurés pour des courses privées, telles que des achats ou du ravitaillement en carburant. Il n'y a pas de critère pratique autre qu'une durée minimale de séjour. Aussi, il n'y a "pas d'objection constitutionnelle à cette frontière judiciaire".
Toutefois, selon l’arrêt Kassel, de tels écarts par rapport à la voie de travail normale sont à nouveau couverts par la protection en cas d’accident si le salarié retrouve enfin un itinéraire qui appartient également à l’itinéraire normal. mwo / FLE