Le médecin n'a pas à signaler le risque de décès
Un médecin n'a pas nécessairement à signaler un risque de décès
03/01/2011
Les médecins ne doivent pas nécessairement indiquer le risque possible de décès d'un patient avant la chirurgie. Cela a été décidé par le tribunal régional supérieur (OLG) de Francfort-sur-le-Main. Dans le verdict, le tribunal a rejeté un procès intenté par une fille dont la mère est décédée après une opération chirurgicale.
Le tribunal régional supérieur de Francfort a statué: les médecins ne doivent pas nécessairement signaler un risque de décès. Selon les juges, il est généralement admis que toute intervention médicale majeure sous anesthésie générale comporte des risques considérables. Dans certains cas, une intervention médicale sous anesthésie peut entraîner de graves dommages pour la santé, voire la mort du patient. En l’espèce, la fille d’un patient décédé avait déposé une demande en dommages-intérêts contre le médecin traitant. Lors d’une intervention médicale, l’artère pelvienne gauche de la mère a été blessée et la femme est décédée au cours de l’opération. Le requérant alléguait que le médecin n'avait pas suffisamment informé la mère des risques de l'opération. De plus, l'intervention aurait été mal faite.
Les deux arguments de la demanderesse, cependant, le tribunal n'a pas appliqué. Enfin, le médecin pourrait démontrer de manière crédible avoir informé le patient des dangers des lésions nerveuses et vasculaires, ainsi que des saignements, des thromboses ou des embolies. Ainsi, le médecin a informé le défunt des risques importants pour la chirurgie orthopédique et s'est conformé à son obligation d'informer. Pour les erreurs d'art ou de traitement ne sont également pas des conclusions, le tribunal. Le procès a été rejeté. Le jugement porte le numéro de dossier: AZ: 8 U 88/10, Tribunal régional supérieur de Francfort. (Sb)
Image: Peter Kirchhoff