Le jugement ne néglige aucune raison pour un hébergement forcé psychiatrique

Le jugement ne néglige aucune raison pour un hébergement forcé psychiatrique / Nouvelles sur la santé
Cour constitutionnelle fédérale: les malades mentaux ne sont plus dangereux
Mais une négligence par ailleurs menaçante ne justifie pas le placement obligatoire dans une clinique psychiatrique. La condition préalable est un danger pour la vie ou la santé, a souligné la Cour constitutionnelle fédérale dans une résolution publiée le mardi 29 novembre 2016 (Ref.: 2 BvR 1739/14).


Ainsi finit l'hébergement forcé d'un homme de la Rhénanie. Il ne pouvait pas dormir une nuit en 1994 et a soudainement eu une hallucination et entendu des voix. Ils lui ont ordonné de tuer sa femme. Sous l'influence de ces voix, il prit son oreiller et le pressa contre son épouse endormie sur son visage pour l'étouffer. La femme s'est réveillée, a lutté et s'est finalement échappée.

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Le tribunal de district de Duisburg a ensuite ordonné le placement de l'homme dans un hôpital psychiatrique. Depuis lors, cette mesure a été appliquée de manière intermittente.

Enfin, le tribunal de district de Kleve 2014 a ordonné la continuation de l'hébergement. La même année, le tribunal régional supérieur (OLG) de Düsseldorf confirma cette décision. L'expert ne considère plus l'homme comme dangereux mais menace une "dynamique de négligence".

Comme l'a décidé la Cour constitutionnelle fédérale, cela constitue une violation de l'homme dans ses droits à la liberté. Les interventions dans ces droits ne sont autorisées "que pour des raisons particulièrement importantes".

Ici, les experts ont explicitement souligné que l'homme avait élaboré son acte et la schizophrénie sous-jacente. La clinique avait indiqué qu'il était bien préparé à la médication et qu'il ne présentait aucune résistance à la prise de sa médication. De l'avis de l'expert, la plupart des infractions contre les biens sont à craindre, mais la violence contre les personnes n'est plus.

Un autre placement obligatoire n'était donc pas justifié, a déclaré la Cour constitutionnelle fédérale dans son arrêt du 16 novembre 2016, à présent publié par écrit.