Sepsis Center Jena est doté de 24 millions d'euros pour cinq ans
Le Centre de recherche et de traitement intégré (IFB) de l’hôpital universitaire de Jena recevra une subvention de 24 millions d’euros du gouvernement fédéral pour faire progresser la recherche sur les intoxications par le sang pendant encore cinq ans. Chaque année, plus de 175 000 nouveaux cas de sepsie se produisent en Allemagne. Près d'une personne sur trois meurt des suites de la maladie.
Environ 30% des patients atteints de sepsie meurent des suites de la maladie
Une septicémie, appelée couramment intoxication par le sang, survient lorsque le système immunitaire infecté par une bactérie ou un champignon ne peut pas y faire face et attaque éventuellement ses propres structures corporelles telles que les organes. En conséquence, le patient peut souffrir d'une défaillance d'organe (multiple) et mourir. Souvent, les personnes touchées ont besoin de soins intensifs immédiats pour réduire rapidement la réponse inflammatoire. On utilise notamment des antibiotiques, la cause de l'infection étant des germes (mult) résistants plus fréquents, ce qui rend le traitement beaucoup plus difficile.
Afin de mieux explorer cette maladie dangereuse et de développer de nouvelles options thérapeutiques, le CSCC recevra 24 millions d'euros du ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche pour cinq ans. "Il est prévu d'accompagner 3000 patients atteints de sepsis grave et de choc septique de l'unité de soins intensifs pendant des années et de les examiner systématiquement. Ces données sur la phase post-aiguë devraient permettre un meilleur pronostic à long terme et ainsi un traitement et une rééducation individualisés ", indique André Scherag, professeur d'épidémiologie clinique. Beaucoup de personnes ayant survécu à la septicémie souffrent de séquelles à vie. Encore et encore les enfants sont touchés.
"Nous voulons devenir un centre international de référence pour les infections potentiellement mortelles, en tenant compte du processus de recherche translationnelle du laboratoire au chevet du patient, ainsi que des différentes parties prenantes, des patients aux médecins", explique le professeur Michael Bauer, porte-parole du CSCC. , (Ag)