Malgré la stérilisation de l'hôpital sans responsabilité
Malgré la stérilisation: l'hôpital n'a pas à s'en tenir
18/09/2014
Une femme qui est tombée enceinte alors qu’elle était stérilisée dans une clinique avait porté plainte contre l’hôpital. La cour a maintenant rejeté cela, la clinique n’a pas à adhérer. En principe, les patientes doivent être correctement informées du risque de grossesse restant par le médecin pendant la stérilisation..
Risque résiduel minimal pendant la stérilisation
La protection la plus sûre contre la grossesse est la renonciation au sexe. Selon des sondages réalisés ces dernières années, plus de la moitié des Allemands préfèrent la pilule contraceptive à la prévention. Environ un tiers a mis des préservatifs. Une plus petite partie peut être stérilisée. Mais même avec une stérilisation reste un risque résiduel minimal. Il a également fallu trouver une femme stérilisée à l'hôpital: des années après la procédure, elle est tombée enceinte et a poursuivi la clinique. Un tribunal a maintenant rejeté le procès.
La demande en dommages-intérêts est restée sans succès
Ainsi, un hôpital n’est pas responsable d’une grossesse non désirée après la stérilisation si le patient a été correctement informé par le médecin du risque de grossesse restant. Ainsi, le tribunal régional supérieur (OLG) Hamm a rendu sa décision dans un jugement final publié mercredi (Az 26 U 112/13). La demande en dommages-intérêts d’un couple qui avait demandé à une clinique une indemnité de 10 000 euros et environ 300 euros d’entretien par mois n’avait donc pas abouti..
Stérilisation après le deuxième enfant
Dans le cas présent, la femme concernée s'était stérilisée elle-même dans une clinique après la naissance de son deuxième enfant en octobre 2006. Néanmoins, en 2008, il y a eu une autre grossesse non désirée et en août 2009, elle a donné naissance à un autre enfant. Le tribunal a conclu qu’il n’y avait aucune erreur médicale dans la stérilisation et que l’hôpital n’avait pas choisi une mauvaise méthode chirurgicale. Dans le jugement, les juges écrivent: „Il n’est pas clair non plus que la nouvelle grossesse repose sur une stérilisation défectueuse, car il existe un taux d’échec même lorsqu’il est effectué par un professionnel..“
Les médecins n'ont pas violé l'obligation d'informer
Comme le Sénat civil l'a également décidé, les médecins n'ont pas violé leur obligation de dispenser une éducation thérapeutique. Le médecin a dit oralement à la femme que, après la stérilisation, un risque de grossesse de l'ordre de 1 000 existait toujours - à savoir dans 4 cas sur 1 000. La requérante savait donc que, si nécessaire, elle devait prendre des mesures préventives supplémentaires afin d'empêcher une nouvelle grossesse avec une certitude à 100%. (Ad)
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