L'éducation sexuelle n'est pas un sujet tabou à l'école primaire
Les parents ne peuvent exiger qu'aucune éducation sexuelle soit omise à l'école primaire. Les enseignants ne dépassent pas leurs possibilités d'action et d'éducation lorsqu'ils répondent aux questions de sexualité des élèves du primaire, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de Strasbourg a statué le jeudi 18 janvier 2018 (Réf.: 22338/15). La Cour européenne des droits de l'homme a donc rejeté le recours d'une mère de Bâle comme irrecevable.. Image: Robert Kneschke - fotolia
La femme avait postulé en 2011 que sa fille âgée de sept ans au primaire après avoir pris des cours d'éducation sexuelle était exclue. Elle n'est généralement pas contre l'éducation sexuelle. Mais à la maternelle ou à l’école primaire, c’est trop tôt, a-t-elle déclaré..
L'administration de l'école a rejeté sa demande ainsi que les tribunaux suisses.
En particulier, la mère s'est vue violer le droit au respect de la vie privée et familiale et a porté plainte devant la CEDH.
Les juges de Strasbourg ont déclaré la plainte irrecevable. La fille de dix ans n’avait jamais participé à une éducation sexuelle systématique à l’école primaire. En classe, les enseignants ne répondaient qu'aux questions d'élèves du primaire sur la sexualité.
L’éducation sexuelle dans les écoles suisses a également pour objectif légitime de protéger les étudiants de tous âges contre la violence et l’exploitation sexuelles. L’enseignement public est également tenu de préparer les élèves à la réalité sociale. Cela pourrait justifier l'éducation sexuelle des enfants des écoles primaires et maternelles, la CEDH. Les droits parentaux des parents ne seront pas violés. FLE / mwo