Le virus Noro en croisière sans rabais

Le virus Noro en croisière sans rabais / Nouvelles sur la santé

Les participants à une croisière n'ont pas droit à une réduction du prix du voyage en raison d'une maladie gastro-intestinale causée par le virus Noro

04/09/2015

Si les passagers d’un navire de croisière sont atteints du virus Noro, les personnes touchées n’ont pas droit au remboursement du prix du voyage et des dommages. Cela a été décidé par le tribunal de district de Rostock (référence du dossier: 47 C 210/14). Une maladie gastro-intestinale sur un bateau de tourisme est un risque général pour la vie, a déclaré le juge. Le verdict est rapporté par l'Association allemande pour le droit du voyage dans son journal „Voyage maintenant“.

Le virus Noro est très contagieux
Dans le cas en cours de négociation, un couple a participé à une croisière sur la mer Méditerranée. Déjà dans le premier port, l'homme a remarqué que ses collègues, qui portaient un masque, nettoyaient des cabines. Par un autre passager, il a appris qu'il souffrait d'une maladie gastro-intestinale, qui avait fait de nombreuses victimes. Pendant le voyage, le couple a également eu la diarrhée. En fin de compte, ils étaient atteints du virus Noro, ce qui rendait tout débarquement impossible pour le reste de la croisière. En outre, le couple a subi un traitement médical qui a coûté 190 euros..

Les virus humains de Noro provoquent une inflammation gastro-intestinale qui, en plus de la diarrhée, provoque également des nausées et des vomissements. Les personnes touchées souffrent généralement d'une maladie grave, qui se manifeste notamment par des maux de tête, des douleurs musculaires et des douleurs abdominales. En raison de la perte de liquide accrue, il existe un risque de déshydratation.

Aucune compensation pour le virus Noro
Après le voyage, la compagnie de croisière a versé 200 € au couple à titre de compensation pour la gêne occasionnée. Cependant, l'homme et sa femme ont demandé le remboursement intégral du prix du voyage et de l'indemnisation. Le tribunal d’instance de Rostock s’est toutefois prononcé en faveur de la compagnie de croisières. Parce que la maladie du couple n'est pas imputable à l'entreprise. En conséquence, les performances ne sont pas bonnes, a-t-il précisé dans l'exposé des motifs. Selon le voyagiste, la rénovation des cabines n'était pas due au virus Noro.

Le tribunal a souligné qu'il n'était pas prouvé que la société était déjà au courant de la maladie de nombreux passagers lors de l'embarquement du couple. Il n'y a pas de prétention à la réduction du prix du voyage. (Ag)

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