Les pharmacies continuent d'interdire le libre-service
Tribunal administratif supérieur: le personnel de la pharmacie ne devrait continuer à transmettre les produits pharmaceutiques et les médicaments nécessitant une pharmacie qu'à l'avenir.
(08.09.2010) Le tribunal administratif supérieur de Rhénanie-du-Nord-Westphalie à Münster a confirmé que les médicaments exclusivement destinés à la pharmacie pourraient continuer à être transmis aux clients par le personnel de la pharmacie. Ainsi, la prétendue interdiction de libre-service des médicaments en vente libre a été confirmée par l'arrêt du 19 août 2010. De l'avis des juges, l'interdiction ne contrevient pas à la constitution fédérale allemande. Ce n’est pas une contradiction malgré l’approbation du commerce de vente par correspondance de produits pharmaceutiques.
Dans une décision récente, la Haute Cour administrative de Munich (OVG) a confirmé l'interdiction du libre-service pour les médicaments en vente libre, c'est-à-dire les médicaments nécessitant une pharmacie. Malgré l'approbation de la vente par correspondance avec les produits pharmaceutiques, l'interdiction n'a pas fondamentalement changé. Une telle interdiction ne contredit pas la constitution allemande et continue donc à avoir une justification de fond. Dans la justification, les juges font valoir que les médicaments sont un type spécial de produits qui devraient être garantis à tous les niveaux. De la fabrication à l'application, de nombreux aspects liés à la sécurité doivent être pris en compte. Après tout, les pharmaciens sont, selon l’ordonnance fédérale sur les pharmaciens (§ 1) engagé à fournir aux citoyens des médicaments et à les informer sur Wikungsweisen et les effets secondaires possibles des médicaments et à les conseiller. Les pharmaciens jouent un rôle important dans l'innocuité des médicaments.
Selon le verdict, les juges ne voient pas dans l'interdiction du libre-service une restriction inappropriée du libre exercice de leur profession garantie par la Constitution. Parce que de telles restrictions servent le bien commun, si elles ne dépassent pas les limites du raisonnable. Dans ce cas, cela est vrai, car l'interdiction en libre service de médicaments en vente libre sert la sécurité des clients et est bien justifiée à cet égard..
Le tribunal a estimé qu'il n'était pas justifié de penser que l'approbation du commerce de produits pharmaceutiques par correspondance valait que l'on s'éloigne de l'interdiction du libre-service imposée par le législateur. Car, selon l'OVG, dans une entreprise de vente de produits pharmaceutiques par correspondance, les citoyens achètent généralement des médicaments qu'ils connaissent déjà. Ici, le conseil est moins important que dans une pharmacie. Lorsque les clients se rendent dans une pharmacie, ils achètent souvent des médicaments moins connus du public. En conséquence, il doit y avoir une consultation par le pharmacien. (Sb)